20 ans après sa création, la WNBA suscite de plus en plus l’intérêt. La version féminine du basket US, bénéficiant d’une couverture médiatique accrue, mais encore perfectible, s’exporte de mieux en mieux Outre-Atlantique. Au basket, sport et spectacle ne sont pas l’apanage des hommes, désormais il faudra compter aussi sur les femmes!
WNBA, le basket féminin US grappille des parts de marché
Créé en 1996, le championnat peine à émerger. À quelques exceptions près, les équipes disputant le championnat de la WNBA sont la propriété de franchises NBA. Déficitaires, les comptes des équipes WNBA doivent être renfloués par la NBA. Cependant, on note qu’au fil des années le public est de plus en plus nombreux en salle et que le championnat suscite un intérêt croissant. Bénéficiant d’une couverture médiatique plus large, un match de WNBA touche 490.000 spectateurs lors de sa diffusion à la télévision, un chiffre record atteint en 2014. L’audience du WNBA Live Access ne cessant de progresser, c’est sur le NET que la WNBA réalise sa plus forte progression. Aujourd’hui, un match de finale WNBA attire plus de 690.000 spectateurs. En France, le championnat WNBA 2015 – 2016 a été retransmis sur beIN Sports, ce qui a suscité en France une augmentation considérable des paris en ligne sur ces matchs.
Basketball féminin US, du sport et du spectacle !
Quoi qu’on en dise, les stars masculines de la NBA n’ont pas le monopole du spectacle ! Les joueuses US donnent également de leur personne pour que leur sport soit plus visible. Brittney Griner par exemple, à été la première femme de l’histoire du basketball féminin à réussir un dunk (marquer un panier tout en étant suspendu à l’anneau). Une prouesse réalisée lors des PlayOffs WNBA de 2014. Et mené par des équipes phares telles que les Lynx du Minnesota ou les Fever de l’Indiana, le championnat promet encore de belles rencontres. Quand on sait que les équipes adverses possèdent des joueuses d’avenir comme Jewell Loyd, élue rookie de l’année 2015 ou Kelsey Bones remportant le titre de joueuse ayant le plus progressé, la concurrence peut s’avérer très rude.
WNBA, le salaire de la discorde
Malgré le niveau de jeu élevé des équipes de WNBA, les salaires des joueuses peuvent paraitre dérisoires face aux sommes astronomiques dont sont gratifiés les joueurs de NBA. Quand une rookie (jeune joueuse) touche 30.000 $ par saison, son homologue masculin gagne 10 fois plus. Une différence de salaire qui n’est pas prête de se régulariser en raison du salary cap de 900.000 $ imposé aux équipes. Un salaire si peu élevé que les joueuses de WNBA se voient obligées de prendre part aux championnats australiens et européens pour augmenter leurs revenus. Une chance pour elles que ceux-ci soient décalés par rapport à la saison WNBA qui se joue d’avril à août.